Face à la croissance exponentielle de la consommation des nitrites d’alkyles et l’impossibilité d’arrêt par certains soldats, les autorités américaines décident en 1969 de rendre la consommation accessible uniquement par ordonnance. On invente alors une nouvelle astuce pour en consommer. Cette astuce nous est proposée par la mafia, l’astuce était d’étiqueter les poppers avec la mention « Room odorisers ». Cette astuce du Room odoriser est surtout utilisées dans les bars et discothèques de la sphère gay qui, dès 1974, c’était approprié l’utilisation du poppers dans les parties fines étant des produits vasodilatateurs facilitant les pénétrations anales. Les poppers étaient diffusés dans les salles grâce aux machines à fumées ou la climatisation. 

Cela entrainera une surconsommation qui provoquera les premiers accidents ; d’abord mineurs (nausées, perte d’équilibre, chute de tension) puis des cas cliniques devenus ensuite légendes urbaines (perte de vue). Des études l’associent à ce moment-là au Sarcome de Kaposi, une maladie chronique très rare provoquant des tumeurs cutanées. 

L’âge d’or des poppers est révolu. Il faudra attendre 1990 pour que le popper fasse son retour sur les dancefloors et les raves. Tout d’abord, son but est de prolonger les drogues puis au fil du temps, il devient un produit qu’on prend à part. Aujourd’hui, tout le monde connait les Poppers. Ils sont devenus un accessoire de fête comme c’est le cas des bracelets lumineux ou des déguisements. Leur odeur caractéristique est devenue le signe que la soirée à vraiment commencer, il n’est pas rare de voir un poppers passer de main en main lors d’une sortie en boite.